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Louise a dix-huit ans lorsque son père doit partir à Bombay pour son travail. En attendant d'emménager dans une maison, la famille est d'abord logée dans une suite du Taj Mahal Palace. Un soir, pendant que ses parents dînent en ville, Louise, restée seule dans sa chambre, entend des bruits étranges dans les couloirs de l'hôtel. Elle comprend au bout de quelques minutes qu'il s'agit d'une attaque terroriste. Unique lien avec l'extérieur, son téléphone lui permet de rester en contact avec son père qui tente désespérément de la rejoindre dans la ville plongée dans le chaos.

La réalisatrice Sandrine Loncke est ethnomusicologue. Elle a filmé, sept jours et sept nuits durant, en suivant le cycle du soleil, le vaste rassemblement cérémoniel appelé Geerewol des Peuls nomades Wodaabe, centré sur la danse et sur le chant des chçurs polyphoniques caractéristiques de cette population vivant au cçur du Sahel nigérien. Cet événement annuel, filmé en 2009, vise à célébrer l'unité culturelle des Wodaabe, comme l'explique l'un d'entre eux, Ouba Hassane, qui s'est fixé la mission de transmettre aux jeunes les valeurs fondatrices de leur identité. C'est autant pour eux que pour la réalisatrice qu'il confie à la caméra la signification des rituels qui se déroulent durant le Geerewol. Ainsi, alors que la crise écologique et économique qui touche le Sahel menace la pérennité de leur mode de vie, le film témoigne-t-il, par des images superbes, de leur culture ancestrale.