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Convaincus que le commandant de leur navire est fou, les officiers d'un mouilleur de mines complotent pour limiter les dégâts possibles. Au cours d'une tempête, le commandant est ainsi remplacé dans ses fonctions par son second : il a en effet, selon tous, fait preuve d'une totale incapacité au moment même où le navire était en perdition. Un procès est ouvert au cours duquel deux questions sont débattues : Le navire était-il réellement en perdition ? Le commandant est-il réellement fou ? Non,, disent les accusateurs et les psychiatres. Oui, s'obstinent à répondre les responsables de la " mutinerie ", à l'exception du principal responsable, qui réussit à se tirer d'affaire. Pourtant, grâce à l'habileté d'un avocat, le commandant en second est acquitté. Au cours de la scène finale, l'avocat révèle aux officiers que c'est eux, et principalement celui qui a été blanchi dès le début du procès, qui portent toute la responsabilité de la " folie " de leur commandant.® Les fiches du cinéma 2003