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Avant de disparaître dans des conditions encore mal élucidées, Ernestine Chassebœuf (1910-2005 ?) nous avait adressé les brouillons de ses ultimes " lettres de rouspétance ". Elles constituent l'essentiel de ce troisième volume, augmenté de son recueil de poésie jardinière et du célèbre glossaire du patois troglo. " D'une écriture tremblotante mais droite dans ses bottes, Ernestine Chassebœuf, née Troispoux, écrit comme on rouspète. Contre le prêt payant, la bêtise et pour gagner des pendules. " Thierry Guichard, le Matricule des anges.

Ernestine écrit partout... le retour ! Après le succès du premier volume de correspondances, " la vieille dame indignée " (Télérama) poursuit sa campagne épistolaire pour assainir l'air du temps : les pieds gonglés, le prêt payant en bibliothèque, la crème qui rajeunit les rides... sans oublier la pétition en faveur de Jean-Pierre Brisset, " le Prince des Penseurs ", un cousin supposé putatif de feu son mari.

Découvrez l'anthologie de lettres de la "vieille dame indignée", comme l'appelait affectueusement Télérama. Ernestine a adressé plusieurs centaines de lettres sur des sujets qui la tracassaient : de l'art d'obtenir la carafe promotionnelle sans acheter le fromage à la guerre du Kosovo ; de la recette des Petits LU 100% pur beurre aux avions de chasse qui empêchent ses poules de couver ; des livres de poche mal collés à ses premiers essais de poésie rustique...
Véritable star de la littérature épistolaire, Ernestine a été adaptée au théâtre et a confié certaines de ses lettres à lire à Jean Lebrun, dans son émission de France-Culture.