33 Documentaires (s) Adultes (s)

Avec les danseurs Stanislav Vaytekhovich, Konstantin Eliseytsev, Dmytro Li, Maxim Shakhov, Dmitry Bagrov, Dmitry Kolokolnikov, Oleksiy Bulgakov, Anton Savchenko, Brahim Bouchelaghem. "Davaï Davaï..." est un ballet qui explore les thèmes du libre arbitredans lequel sont mis en oppsition liberté individuelle et liberté collective. Le chorégraphe apporte à chaque situation un optimisme avéré et une légèreté et nous offre un spectacle riche de l'envie de vivre.

Au Katanga, province située dans le sud-est de la République démocratique du Congo, la population vit dans une pauvreté extrême malgré la richesse des ressources minières exploitées par l'Occident... Parabole sur la mondialisation, ce thriller politico-économique coup de poing se révèle précis et passionnant...

La réalisatrice Sandrine Loncke est ethnomusicologue. Elle a filmé, sept jours et sept nuits durant, en suivant le cycle du soleil, le vaste rassemblement cérémoniel appelé Geerewol des Peuls nomades Wodaabe, centré sur la danse et sur le chant des chçurs polyphoniques caractéristiques de cette population vivant au cçur du Sahel nigérien. Cet événement annuel, filmé en 2009, vise à célébrer l'unité culturelle des Wodaabe, comme l'explique l'un d'entre eux, Ouba Hassane, qui s'est fixé la mission de transmettre aux jeunes les valeurs fondatrices de leur identité. C'est autant pour eux que pour la réalisatrice qu'il confie à la caméra la signification des rituels qui se déroulent durant le Geerewol. Ainsi, alors que la crise écologique et économique qui touche le Sahel menace la pérennité de leur mode de vie, le film témoigne-t-il, par des images superbes, de leur culture ancestrale.

Trois films se passant à Saint-Louis, au Sénégal : "La Brèche" de Abdoul Aziz Cissé témoigne de la force symbolique de l'eau dans l'imaginaire des habitants et des répercutions entraînées par l'aménagement du delta du fleuve Sénégal sur leur culture / "Njakhass (Patchwork)" de Oumy N'Dour montre le quotidien d'une famille vivant selon les préceptes de Baye Fall, culte musulman dérivé du mouridisme / "Thiam B.B."de Adams Sié nous immerge dans la pensée de la confrérie mouride par le biais des fresques du peintre Thiam B.B

Résumé : Sous le soleil de Sicile, Oscar récupère de la ferraille avec son père. A l'autre bout de la ville, Stanley le Nigérian vivote grâce aux petits travaux donnés par le prêtre de la paroisse. Tous deux ont le même désir, celui d'une vie meilleure...

Miroirs, pièges, filets, ombres, écrans sont les réceptacles des désirs, des craintes des hommes. Dans les plis d'un chapiteau abandonné, on trouve la mémoire des hommes perdus, abandonnés et leurs révoltes, leurs rêves...

Série de 5 épisodes de 52 mn. Comprendre et ressentir ce qui a conduit le "monde d'hier" à l'apocalypse... Réalisée à partir de plus de 500 heures d'archives, le plus souvent inédites et mises en couleur, cette série documentaire nous emmène sur les champs de bataille, dans la tête des gouvernants, mais aussi dans le quotidien des civils à l'arrière... Episode 1 : "Furie", épisode 2 : "Peur", épisode 3 : "Enfer", épisode 4 : "Rage" et épisode 5 : "Délivrance".

Au Mali, le delta intérieur du fleuve Niger se caractérise par un enchevêtrement de canaux, de rivières, de lacs, d'îles, de mares, de prairies, de zones inondables, et une mosaïque d'ethnies. "Le Fleuve humain" commence par un plan général tout en lumière, où les bras du fleuve, la plaine et la plénitude du ciel se perdent dans les brumes de l'horizon. Seul point de rupture : un trait vertical noir et un segment oblique au centre de cette immensité. Un homme sur une pirogue. La "carte postale" qui évoque d'emblée l'Afrique, invitation au voyage et un hymne à la nature est de fait un merveilleux trompe-l'oeil. Car le film est un méthodique travail de sape des apparences, des clichés, de cette mer de tranquillité inaugurale. Un constructeur de pirogues explique qu'une pirogue, c'est d'abord une affaire de hauteur en harmonie avec le cours du fleuve. Un pilote de bateau montre comment on distingue sous l'eau les bancs de sable mouvants, comment on repère les courants et les déplacements du lit. Une marchande de poissons s'inquiète : les joncs qui bordaient les berges du Niger disparaissent et avec eux les poissons qui s'abritaient dans leurs replis. Le berger peul évoque les grands fauves qui ont disparu, la maladie des boeufs du fait du tarissement des mares. Chacun à sa façon raconte la même histoire, tous ont la même perception verticale du fleuve : sa beauté, sa puissance nourricière, sont question de profondeur et d'épaisseur, de sinuosités et de boues, dans le temps aussi bien que dans l'espace. Et non pas d'horizon. Ce fleuve, c'est un corps vivant, pas une surface ; un organisme complexe qui meurt lentement sous nos yeux et que nous ne voyons pas mourir. La beauté plastique du "Fleuve humain" rappelle qu'un film, c'est d'abord un regard, et que le regard, c'est une question de désir, pas de savoir, un enveloppement et non une séparation, et qu'une caméra, ce n'est pas qu'un £il, c'est aussi une main, et qu'un plan cinématographique, c'est plus qu'une image, c'est d'abord une réalité tactile û une caresse. Eisenstein, lui, parlait de ciné-poing. (Yann Lardeau)

Ce documentaire raconte la vie d'une très vieille femme, Aïcha Messaoud, originaire de Mauritanie, qui a passé sa vie au sein d'une illustre famille nomade, celle du Cheik Ma-el-Aïnïne. Aujourd'hui, elle vit à Tata, petite ville marocaine, au nord du Sahara occidental. La réalisatrice part sur les traces de la mémoire de son héroïne. D'étape en étape, sur des milliers de kilomètres à travers le désert, elle rencontre les descendants du Cheik. Leurs souvenirs se mêlent à ceux d'Aïcha... Récits de ces peuples nomades du Sahara occidental, qui tout au long du 20e siècle furent contraints à la sédentarisation.

A Zanzibar, les traditions se transmettent en musique. L'île est le berceau du taarab, une musique traditionnelle aux multiples accents... Nous pénétrons un univers où tonalités arabes, rythmes latins, mélodies indiennes et percussions africaines se mêlent et créent un lien social propre à la réalité musulmane du pays.

En dehors de ses films, Bill Murray est un homme presque toujours insaisissable. Il déteste les interviews mais il n'est pas misanthrope pour autant. Il préfère être là où on ne l'attend pas. Ce film dévoilera ce personnage hors-norme, l'origine de son génie comique, ses passions, ses révoltes... De Wilmette, la petite ville de l'Illinois où il a grandi, à New York où le Saturday Night Live l'a consacré, en passant par Chicago où il fait ses armes, Paris qui l'a fasciné et Los Angeles qu'il déteste, nous irons à la rencontre d'intervenants qui permettent de comprendre ce personnage totalement à part. La structure jouera avec la forme de l'un de ses films mythiques : un jour sans fin. Une quête qui recommence jour après jour avec son lot d'humour, tendresse, mystère, nonsense. Chaque jour de ce film abordera à la fois un aspect de sa vie (de l'enfance à aujourd'hui), de sa personnalité, un lieu, un moment clé de sa carrière. Chaque jour nous permettra de l'approcher un peu plus et d'en apprendre sur sa vie et son parcours. Le personnage joué par Bill Murray dans Un Jour sans fin veut tout savoir des goûts de Andie MacDowell et ne commettre aucune faute pour espérer la séduire un jour. Comme lui, le narrateur de notre film veut mettre toutes les chances de son côté si, par bonheur, il parvenait à rencontrer Bill Murray.

Un regard engagé et contemporain d'un homme d'images : le cinéaste malien Cheick Oumar Sissoko... A partir d'extraits de films et notamment de "Genèse", son dernier film, il donne sa vision du Mali et de l'Afrique aujourd'hui... Un documentaire dense...

Résumé : Vedette est une vache. Vedette est une reine. Elle a même été la reine des reines à l'alpage. Mais Vedette a vieilli. Pour lui éviter l'humiliation d'être détrônée par de jeunes rivales, nos voisines nous la laissent tout un été. C'est là que nous avons découvert que toute vache est unique.